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CORSO FLEURI d'OHEY________
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 Le corso fleuri d' Ohey, c'est:

    … La naissance en 1923 d’un cortège bien particulier, issu de l’imagination de quelques-uns dans le quartier du Bois d’Ohey, désireux de s’affirmer dans leur propre structure festive…
    C’est l’évolution lente d’une retraite aux flambeaux, vers une présentation de chars garnis de milliers de roses en papier réalisées à la main. L’utilisation de celles-ci comme support décoratif et la promenade nocturne des chars illuminés, confèraient au corso depuis sa naissance, un caractère reconnu unique et original bien au-delà de nos contrées. Ohey est un village qui a su garder son folklore et ses traditions bien vivaces. Quelques-unes ont été éphémères, mais celles qui restent affichent un âge plus que respectable, la plupart ayant vu le jour au début du 20e siècle : corso fleuri, fanfare, dramatique, St Christophe, cercles associatifs, sans oublier les mouvements sportifs tels le football ou la colombophilie.

         Historique:

Un jour d'octobre 1923…

Le samedi 6 octobre, c'est la fête du quartier du Bois d'Ohey. Ce soir là, une douzaine d'adolescents font le tour du village avec ce qu'ils ont sous la main: râteaux, brouettes, guirlandes, et lampes d'étable pour s'éclairer. Tout est bon pour se faire remarquer.
    … Quelques-uns, rentrant chez eux annoncent : on va organiser un Corso! L’idée séduit et bon nombre d’adolescents et d’adultes participent aux cortèges suivants. Au fil des ans, des charrettes tirées chacune par un âne et des montages plus élaborés, où des personnes peuvent prendre place viennent s'ajouter au cortège. La décoration s'étoffe de guirlandes et de roses en papier de couleur qui donnent la touche finale à l'ensemble. Certains participants se munissent de grands râteaux de fanage, auxquels sont suspendues des lampes vénitiennes ou les lampes d’étables. Les autres empruntent la traditionnelle brouette en bois ou le vélo pour les privilégiés, tous deux garnis de roses. Les plus bricoleurs suspendent à leur dos une caisse en carton. Dans celle-ci des lettres sont découpées et remplacées par du papier transparent de couleur. Quelques bougies placées à l’intérieur rendent ce caisson très attrayant et on peut lire " Vive li Bois d’Ohey ". Les animaux favoris ne sont pas oubliés. Chiens et chèvres tenus en laisse, parés de clochettes, d'un collier de fleurs et la queue papillonnée d'une cocarde ou d'un ruban, sont aussi de la fête. L'ouverture du cortège se fait par des chevaux montés. Les "bourriques" tirent les premiers chars plus ou moins élaborés. C’est dans cette ambiance de garnitures en papier, de lumières et de bonne humeur que se fait le tour du village. Celui-ci terminé, on danse toute la nuit sur la place au Bois d’Ohey. (Chapelle) Pour la circonstance, quatre grands sapins plantés de part et d’autre de la route, sont reliés par des guirlandes, garnis de roses en papier et de lampes vénitiennes. Le dimanche on danse dans les trois cafés du Bois d’Ohey . C’est la tradition, comme ailleurs, de la première danse. Les membres du comité de la jeunesse, éduqués à la danse, invitent tour à tour les dames présentes pour la première danse. Au milieu du morceau, la musique s’arrête et chaque danseuse se voit appliquer une belle cocarde de satin, échangée contre une substantielle obole. Même les dames bien en vue de la commune contribuent au succès financier de la fête et ne voudrait faillir à cette tradition. L’installation du réseau électrique en 1931 contribue à la disparition de cette ambiance férique. Dès lors, toute l’animation musicale se fait le dimanche dans les principaux cafés. Ainsi naîtra simplement le Corso du Bois d’Ohey. Très vite, celui-ci prendra le nom de "retraite aux flambeaux" ou "Corso des lumières". 
  
 

          Au cœur de la fête…

    Pour nombre d'entre nous, le retour aux sources de la naissance de certaines manifestations, n'évoque rien d'autre qu'une vague nostalgie du passé. Pour les personnes directement concernées, qui d'une manière ou d'une autre ont pu vivre l'évènement de l'intérieur et s'associer intimement à la magie de l'ambiance sous-jacente de cette manifestation, leurs souvenirs remémorés deviennent palpables, transcendant l'histoire qui s'y rapporte et appelant à la méditation de ce bonheur éphémère. C'est toute l'ambiguïté et la difficulté, après trois quarts de siècle, de retracer l'historique d'une tradition particulière.

    Ni la mémoire populaire, ni les archives connues ne nous informent avec rigueur, de la naissance de cette festivité particulière dans le quartier du bois d'Ohey. Le premier week-end d'octobre coïncide traditionnellement avec la Kermesse du Bois d'Ohey.

    En 1923, les villageois survivent tant bien que mal....



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